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Inscrit le: 30 Oct 2006 Messages: 1

Minuit, l'heure du crime...
Il fait un temps de chien, dehors (mais z'avez remarqué, quand il se passe quelque chose d'atroce, c'est TOUJOURS la nuit et il fait TOUJOURS un temps de chien ! Y'a des traditions à respecter, nom de Zeus !), le bar de Llumina, encore vaguement éclairé par un éclairage datant d'avant -guerre et aux trois quarts foutus, sombre dans une certaine quiétude. Seul reste Marcel (le barman s'appelle TOUJOURS Marcel, ça aussi, c'est une tradition), le pilier dans tous les sens du terme de cet établissement, astiquant les verres un à un avec un torchon ayant probablement vécu l'histoire de Llumina, du Chouchouland, du Boubouland, du PovGarsland, dy Kholkoze et de jenesaisencorequelpaysalaconland à lui tout seul à travers l'astiquage de verres (extraits de "mémoires d'un torchon", à paraître chez Plon), demeurait immobile et l'air endormi de la Prim'Holstein regardant passer le TGV depuis son pré carré.

Comme tous les soirs vers minuit au bar de Llumina, en fait.

Sauf un soir.

CE soir !

Soir qui commença par un Marcel réveillé en sursaut par un burit de porte défoncée. Tellement bien défonçée qu'en fait, y'a plus de porte.
S'apprêtant à sortir la winchester double barillet (la même que celle de Serious Sam. Par contre, ils n'ont pas encore la technologie pour faire les bombes à perroquet à Llumina, mais ça viendra, nous assurent-ils) et aller expliquer toute l'étendue de sa philosophie appliquée au malotru, ilo fonça, mais à la vue de l'aggresseur, se ravisa aussitôt.
Son visage passa alors sans transition du rouge pivoine au blanc linceul.

- V...Vous ???
-ET OU T'AS PLANQUE LES ELFES, BORDEL !

Tenant une manoeuvre désespérée dite de "la fuite du lapin de Garenne", le pauvre Marcel échoua lamentablement et eut droit en représaille à l'ultime punition: la rencontre follement amoureuse de sa boîte crânienne avec le bout d'un objet contondant célèbre sous le nom de "massue".
S'emparant d'un tonneau de bière Romulinenne, l'étrange envahisseur la vida d'une traite et, avec la mousse restant sur le rebord, écrivit sur le miroir :

Citation:

GOTTFERDOM...

Je sais pas pour vous, mais moi, il me semblerait que ce serait presque un avertissement, nan ?